News15 Jun 2015


Colombia’s proud athletics history – IAAF World Youth Championships, 2015

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Caterine Ibarguen in the triple jump at the IAAF World Championships, Moscow 2013 (© Getty Images)

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Colombian athletics has come a long way since Jorge Perry, the nation’s first athletics Olympian, failed to finish the marathon at the 1932 Olympics.

Five years later, FECODATLE (the Colombian Athletics Federation) was founded and joined CONSUDATLE (the South American Federation). Soon after, in 1938, the Colombian capital of Bogota hosted the inaugural edition of the Bolivarian Games where the host nation’s athletes won four events.

Jaime Aparicio was one of the first Colombian athletes to truly make an impact at the continental level. The 400m hurdles specialist won gold medals at the 1947-48 Bolivarian Games, the 1950 and 1954 Central American and Caribbean Games, the 1951 Pan-American Games and the 1954 and 1956 South American Championships.

A decade or so later, Alvaro Mejia emerged as the nation’s leading distance runner. He too won numerous gold medals at various continental championships and finished 10th in the 10,000m at the 1968 Olympic Games in Mexico City. Three years later, he won the Boston Marathon.

Domingo Tibaduiza, the 1982 Berlin Marathon champion, was another talented Colombian distance runner. His national records in the 5000m and 10,000m set in 1978 have remained intact.

Race walking has also been a strong event for Colombia over the years. In 1987, Querubin Moreno became the country’s first top-eight finisher at the IAAF World Championships.

But despite the country’s early success in men’s endurance events, it was a female sprinter who won Colombia’s first global athletics medal. At the 1992 Olympics in Barcelona, Ximena Restrepo set a South American 400m record of 49.64 to take the bronze medal.

It would be another 19 years before Colombia won their first medal at the IAAF World Championships, though. And, just like waiting for a bus, two came along in quick succession.

At the 2011 edition in Daegu, Luis Fernando Lopez took the bronze medal in the men’s 20km race walk. Three days later, Caterine Ibarguen earned a medal of the same colour in the women’s triple jump.

Ibarguen has since established herself as not only Colombia’s greatest athlete, but also as one of the most dominant athletes in the world. Since taking the silver medal at the 2012 Olympics – Colombia’s best performance in the history of the Games – she hasn’t lost a single triple jump competition to date.

Included in that streak is her victory at the 2013 IAAF World Championships, becoming Colombia’s first global athletics champion.

With Ibarguen currently at her absolute peak, it seems fitting that the Colombian city of Cali will host this year’s edition of the IAAF World Youth Championships.

It will be the first time that Colombia has staged a global athletics event, but numerous Colombian cities have hosted various continental athletics championships.

Cali hosted the 1971 Pan-American Games, where Cuba’s Pedro Perez set a triple jump world record of 17.40m and Jamaica’s Don Quarrie equalled the 200m world record with 19.86.

The 1963 South American Championships was also held in Cali before returning there in 2005. The city also hosted the 1993 Central American and Caribbean Championships and the 1970 South American Junior Championships.

Beyond the IAAF World Youth Championships, Cali 2015, Colombia will also host the 2017 Bolivarian Games in Santa Marta and then the 2018 Central American and Caribbean Games in Barranquilla.

From the marathon runner who famously failed to finish to the triple jump who is near impossible to beat, Colombian athletics has had a truly colourful past. Its future looks even brighter.

Jon Mulkeen for the IAAF


Le passé glorieux de la Colombie en matière d'athlétisme -  les Championnats du monde Cadets de l'IAAF 2015


L'athlétisme colombien a fait bien du chemin depuis que Jorge Perry, le premier athlète olympien de la nation, a abandonné avant l'arrivée lors du marathon des Jeux de 1932.

Cinq ans plus tard, la FECODATLE (la fédération d'athlétisme colombienne) était fondée et s'affiliait à la CONSUDATLE (la fédération sud-américaine). Peu de temps après, en 1938, la capitale colombienne de Bogota accueillait l'édition inaugurale des Jeux bolivariens, la nation hôte remportant quatre titres à cette occasion.

Un des premiers athlètes colombiens à véritablement s'illustrer sur la scène continentale a été Jaime Aparicio. Ce spécialiste des 400m haies a ainsi remporté des médailles d'or aux Jeux bolivariens de 1947-48, aux Jeux d'Amérique Centrale et des Caraïbes de 1950 et 1954, aux Jeux Panaméricains de 1951, et aux Championnats d'Amérique du Sud de 1954 et 1956.

Quelque dix ans plus tard, Alvaro Mejia s'est imposé comme le meilleur coureur de fond de son pays. Il a, lui aussi, remporté de nombreuses médailles d'or lors de nombre de championnats continentaux, terminant en outre 10e de la finale du 10 000m des Jeux olympiques de Mexico en 1968. Trois ans plus tard il remportait le Marathon de Boston.

Domingo Tibaduiza, vainqueur du Marathon de Berlin en 1982, a été un autre coureur de fond colombien de grand talent, et ses records nationaux du 5000m et du 10 000m, tous deux établis en 1978, n'ont pas été battus à date.

La discipline de la marche a vu plusieurs représentants colombiens s'illustrer au fil des années. En 1987, Querubin Moreno est devenu le premier représentant de son pays à terminer dans les huit premiers des Championnats du monde de l'IAAF.

Mais au final, et malgré les premiers succès des fondeurs masculins, c'est une sprinteuse qui a ramené à la Colombie sa première médaille d'or obtenue sur la scène mondiale: aux Jeux olympiques de Barcelone 1992, Ximena Restrepo a établi un record sud-américain du 400m (49"64) qui lui a valu la médaille de bronze.

Il a ensuite fallu attendre 19 ans avant que la Colombie ne remporte une première médaille aux Championnats du monde de l'IAAF. On notera toutefois que, après toutes ces années, elle en a engrangé deux en une seule édition.

En effet, à Daegu, en 2011, Luis Fernando Lopez a remporté le bronze dans le 20km marche masculin. Trois jours plus tard, Caterine Ibarguen remportait une autre médaille de bronze, dans le triple saut féminin.

Ibarguen s'est depuis lors imposée non seulement comme la plus grande athlète colombienne, mais comme une des athlètes les plus dominantes au monde. En effet, depuis, sa médaille d'argent olympique en 2012, la meilleure performance colombienne dans l'histoire des Jeux olympiques – elle n'a plus perdu, à l'heure où nous mettons sous presse, une seule compétition de triple saut.

Dans cette série ininterrompue de victoires, on notera entre autres son triomphe aux Championnats du monde de l'IAAF 2013, devenant ce faisant la première championne mondiale pour la Colombie, hommes et femmes confondus.

Avec Ibarguen actuellement au faîte de sa forme, il paraît absolument approprié que la Colombie, avec Cali, accueille l'édition de cette année des Championnats du monde Cadets de l'IAAF.

S'il s'agit de la première fois que la Colombie accueille une compétition d'athlétisme mondiale, on peut rappeler ici que de nombreuses villes du pays ont organisé différents championnats continentaux au fil des ans.

Ainsi, Cali a accueilli les Jeux Panaméricains de 1971, occasion lors de laquelle le Cubain Pedro Perez a établi un nouveau record du monde du triple saut avec 17,40m et le Jamaïcain Don Quarrie a égalé le record du monde du 200m en 19"86.

Les Championnats d'Amérique du Sud de 1963 s'étaient tenus à Cali, puis, à nouveau, en 2005. Cette même ville a également accueilli les Championnats d'Amérique centrale et des Caraïbes en 1993 et les Championnats d'Amérique du Sud Juniors en 1970.

En plus des Championnats du monde Cadets de l'IAAF, Cali 2015, la Colombie va aussi accueillir les Jeux bolivariens 2017 (à Santa Marta) et les Jeux d'Amérique Centrale et des Caraïbes 2018 (à Barranquilla).

Depuis le marathonien qui a abandonné en route jusqu'à la spécialiste du triple saut qui paraît quasiment invincible, l'athlétisme colombien a déjà connu une histoire riche et colorée. Et son avenir paraît plus prometteur encore.

Jon Mulkeen, pour l'IAAF

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